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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 17:18

Une première rencontre pour moi avec cet auteur islandais et son  inspecteur Erlendur.

J'ai été déçue: ce n'est pas déplaisant à lire mais avec une impression de déjà vu (ou lu).

Des histoires personnelles d'Erlendur avec le drame survenu pendant son enfance d'où son obsession des disparitions non élucidées , son divorce et ses relations tumultueuses avec ses enfants, la pseudo-intrigue avec ses racines dans un drame familial, la cupidité de l'entourage de la victime enrobée dans un tissu de mensonges ne sont pas spécialement originaux.

Reste les paysages d'Islande, ses champs de lave  et ses lacs gelés.

Ce qui me surprend  c'est que peu de lecteurs ont une opinion mitigée, suis-je trop difficile?

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 16:44

 

 

 

 

octobre à noaillac 016Le temps est magnifique, le soleil venant sublimer la couleur dorée des arbres ,il régne une atmosphère douce si caractéristique du début d'automne, avec la brume du matin qui rend la forêt fantomatique et le rouge du soleil levant montant derriere le pin.

Nombreux vols de palombes avec beaucoup d'oiseaux, les chasseurs dans leur palombière vont être ravis...

Premiers passages de grues, d'abord entendues vendredi soir puis bien observées à la longue -vue dimanche .

Un pauvre faisan égaré dans notre jardin ...

 

octobre à noaillac 013 

Un drole d'animal perché dans la vigne -vierge de l'auvent, elle dort et elle guette!octobre-a-noaillac-021.JPG

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 16:09

PHOTO-Cannes-2011-The-Artist-une-affiche-tres-classe-pour-J

J'ai été voir en famille cet excellent film avec Jean Dujardin et Berenice Bejo.

Nous avons tous beaucoup aimé .

 L'ambiance dans la salle de cinéma, que j'ai trouvée peu remplie pour le 2ème jour de sortie du film était particuliere, j'ai attribué cela eu fait que le film soit muet, du coup comme cela est inhabituel, il s'est d'emblée installé un silence curieux.

Bien sur, j'ai adoré le chien si facétieux et Jean Dujardin est totalement dans la peau de cet artiste d'une autre époque, orgueilleux et émouvant devant ce cette avancée du progrés avec le cinéma parlant , faisant penser quelque peu à un Don Quichotte se battant contre la modernité, poussé hors cadre par la jeune génération.

Une mention particuliere à Berenice Bejo, qui sans voler la vedette comme cela est dit dans certaines critiques est merveilleuse de fraicheur et de malice. 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 15:44

Une fois de plus, j'ai été charmé par ce roman.

C'est toujours la même histoire, la mort et le suicide, la perte d'un être cher, le mal-être qui ne dit pas son nom, l'incompréhension des parents et les paysages maritimes avec le spectre des falaises.

 L'histoire se déroule en grande partie au Japon avec une description tellement belle et poétique que cela m'a donné envie d'aller me promener par les mêmes chemins, d'errer dans les temples, moi qui avais plutôt une vision plus matérialiste de ce pays.

Merci Monsieur Adam, j'aime toujours autant ce que vous faites.

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 15:17

Je suis perplexe après la lecture de ce roman: ayant beaucoup aimé les livres les plus récents de Claudie Gallay, je suis friande de ses écrits mais celui ci, publié en 2006 ne m'a pas apporté le même plaisir.

Le malaise du narrateur laisse une impression de gêne, je n'ai pas réussi à le trouver attachant, son personnage restant trop  enigmatique pour moi.

L'écriture est également plus hachée, moins poétique.

J'ai eu l'impression que la vieille dame Alice qui profite de sa présence pour lui narrer ses aventures et lui livrer son lourd secret ressentait le même sentiment vis à vis de cet homme, une rencontre de hasard et l'opportunité de se raconter à un inconnu .

L'irruption dans ce roman de l'histoire des indiens Hopi et le séjour d' André Breton parmice peuple sont d'autant plus interressants qu'il s'agit d'un épisode véridique et que les personnages ont existé , cela constitue la partie la plus captivante à mon avis.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 18:45

Vendredi après-midi, premier feu de la saison!

Assise dans un fauteuil avec mon livre, le coeur régulier d'Olivier Adam et la chatte sur mes genoux, j'essaie de me détendre après la dure semaine de boulot et les embouteillages qui finissent par m'enerver sérieusement devant tout ce temps perdu ...

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 16:43

A la demande de son fils qui doit remplir un arbre généalogique pour sa maitresse, la narratrice retrace le parcours de ses aïeux et en particulier de son Arrière grand-mère Amalia Albanesi partie de son village des Pouilles au bras de son bel étranger de mari pour Alexandrie.

Ce livre raconte le courage de ces femmes qui quittent  un milieu familial souvent rural pesant et serti de contraintes et de préjugés et l'on ne peut qu'admirer ces héroines amoureuses qui partaient vraiment pour l'Inconnu .

J'ai été déçue par contre par le style de Sylvie Tanette qui emploie un Français très commun, répétitif et assez pauvre, fait d'expressions plutôt orales qui ne rendent pas la lecture agréable, ce sont une succession d'impressions ou de suppositions et de conversations téléphoniques.

Ce livre ne me laissera pas un grand souvenir.

Je remercie Masse Critique et les Editions du Mercure de m'avoir fait découvrir cet auteur.

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 16:04

Magnifique album de photos des Doors, groupe mythique de Rock des années 70 .

Jim Morrison est mort il y a 40 ans , il est un des "maudits" du  27 Club comme Jimi Hendricks et Janis Joplin , tous morts à l 'age de 27 ans...

Ces clichés, ont été réalisés par Henry Diltz, photographe, lors de la confection de leur cinquième album: "Morrison Hotel" dont il a réalisé la pochette.

Les premières photos sont des photos de concerts en 1968 et 1970 assez sobres, à noter un superbe portrait de Ray Manzarek, les autres  sont des photos lors de déplacements, quelques jolis portraits de Jim pour les fans inconditionnels de son coté "beau gosse" .

Nous avons également quelques prises au "Morrison Hotel".

Par contre si on peut reconnaitre un vrai talent de photographe à Henry Diltz, ce n'est pas le cas de sa plume, ses commentaires sont affligeants de banalité et en dehors de l'anecdote sur les photos prises dans l'hotel en attendant l'absence du propriétaire, le texte n'a aucun intérêt.

Dommage, les photos se suffisaient à elles -mêmes.

Je remercie vivement Masse Critique et les éditions Premium d'avoir envoyer cet album à une vraie Fan des Doors ...

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 11:37

Le paysage de rêve, c'est celui de l'Afrique du Sud dans les années 50.

Ce roman n'est pas une agréable ballade touristique dans des paysages de carte postale mais une plongée en pleine ségrégation avec la  répartition de l'habitat en fonction de sa couleur de peau, les blancs au centre des bourgades, les métis dans les quartiers en bordure et les noirs à l'écart des villes avec des chemins à usage spécifique...

La vie est également réglée par des lois de moralité strictes et même chez les Blancs, il y a les Afrikaners, La race pure, et les autres.

Loin d'être un banal documentaire ou réquisitoire, ce premier tome d'une trilogie nous entraine à la suite de l'inspecteur Emmanuel Cooper à  la recherche du meurtrier d'un policier blanc et à celle d'un pervers s'attaquant aux femmes métis.

L'enquéte sera doublement difficile pour notre héros, écarté du devant de la scéne par des "super-policiers", il devra secouer les préjugés et  franchir les transgressions et son enquéte est passionnante.

Finalement et heureusement, il y a la façade officielle et les histoires secrétes, les passerelles entre les différents mondes et les mélanges de couleur...

J'ai été transporté dans un autre univers dont je n'avais pas appréhendé toute la complexité et l'abomination de cette ségrégation mais ce roman montre aussi que l'homme ,malgré ses faiblesses et la rigidité qu'on peut lui imposer réussit parfois à franchir les frontiéres du racisme.

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 11:17

Quel livre sombre , lu d'une traite dans le train ...

La descente aux enfers de Mathildedans son travail parce q'elle  a osé exprimer des opinions différentes de son patron met très mal à l'aise et je me suis imaginée dans la peau de ses collégues, qu'aurais-je fait, baisser les yeux ou lui tendre la main ? Cette situation existe  malheureusement et est particulierement bien décrite.

L'histoire sentimentale  de Thibault m'a moins touché que la detresse des patients qu'il croise.

Jusqu'au bout du roman, j'ai guetté leur rencontre comme une bouffée d'oxygéne , un coup de pied au fond de la piscine pour remonter à la surface , mon attente a été vaine et j'ai fermé le livre avec émotion et un sentiment de malaise.

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