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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 12:35

http://ecx.images-amazon.com/images/I/419tjJDfhoL._SL160_.jpgAvec une couverture et une histoire autour des toiles de Manet, je ne pouvais pas faire l'impasse sur ce livre.

Le déjeuner sur l'herbe et Olympia servent de thèmes  pour une mise en scène des plus macabres où intervient la photographie de cadavres.

 Je n'ai aimé ni le style lourd ni les descriptions tirées de manuels de médecine et de psychiatrie de l'époque qui, pour érudites quelles soient n'apportent qu'ennui et dégoût.

Le héros, jeune médecin aux idéaux humanitaires , conscient du décalage entre les progrès de la médecine en pleine évolution et les retards à guérir les patients liés souvent à la  vie miséreuse de ces patients apparaît trop souvent comme caricatural.

les personnages secondaires ne s'en sortent pas mieux que ce soit le gamin ou l'ami psychiatre ...

Dommage, la plongée dans le Paris de cette époque avec ses prostituées, ses actrices sans talent représentant un vivier facile à un assassin à l'esprit dérangé aurait pu faire effectivement un excellent roman policier .

En fait l'auteur sait mieux nous raconter la peinture , la préparation des couleurs, les nuances et on regrette d'autant plus ce rendez-vous raté .

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 18:46

Cela commençait pourtant bien, la couverture augurait une belle plongée dans le monde de la peinture à l'époque du Titien , la note de la première page promettait une histoire intrigante et très rapidement le fil conducteur que je croyais être l'histoire de ce peintre falsifiant son identité parce que né juif, est embrouillée par des personnages secondaires qui n'ont aucun rapport avec le sujet , des descriptions pseudo-érotiques ...

La deuxième partie à Venise n'apporte guère plus de profondeur , noyée elle aussi dans des méandres très éloignés de la peinture .

Bref, c'est un rendez-vous raté.

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 18:06

Jolie surprise avec ce roman , moi qui y allait un peu à reculons vu mes déceptions récentes ...

D'emblée on est happé par l'atmosphère particulière  .

L'histoire est narrée par Tyrone Meehan devenu vieux et attendant ses assassins en "punition" de sa trahison, il veut raconter sa vérité.

Il est difficile de comprendre ce combat quand on n'est pas plongé dans la sphère irlandaise; comment des hommes si proches ont pu s'entre-tuer, c'est le propre de tous les conflits ethniques, politiques ou religieux, mais celui-ci particulièrement par sa violence .

Ce que j'ai ressenti de façon viscérale à travers ces pages, c'est la souffrance d'un homme , il n'y a pas de vie en dehors du combat et le destin ou la fatalité s'abat sur lui inéluctablement sans qu'il puisse s'y opposer, c'est beau et tragique .

Mon seul regret: ne pas avoir lu le livre précèdent , Mon traître !

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 11:43

Comme souvent , la liste d'attente  pour accéder à ce livre a été longue et j'étais donc impatiente de le découvrir enfin ...

Ma déception a été grande, je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages.

J'ai trouvé ce roman touffu  et sans âme et j'ai abandonné ma lecture n'y trouvant aucun plaisir!

Dommage

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 11:36

On est prévenu d'emblée dans la préface de l'auteur, c'est un livre de jeunesse pour la jeunesse...

Donc, je ne dirai pas que j'ai été déçue , cela se lit vite et est détendant après une journée de boulot , la preuve, j'ai été jusqu'au bout mais m'abstiendrai pour les autres volumes de la trilogie.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 11:16

On passe un agréable moment avec ce nouveau roman de Véronique Ovaldé.

 

S'il se passe toujours dans un pays d'Amérique du Sud, l'ambiance est moins exotique que dans Ce que je sais de Vera Candida.

 

J'ai préféré la première partie racontée par Vida, transposée dans une vie artificielle qui ne lui correspond pas et dont elle se sent prisonnière jusqu'à la rencontre avec le policier.

La seconde partie racontée par sa fille Paloma est relativement caricaturale et j'ai été déçue par une fin un peu convenue.

J'ai retrouvé avec plaisir la plume légére et poétique de l'auteur mais pas la magie que j'avais ressentie à ma lecture précédente , tant pis!

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 13:03

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51yNxKOcarL._SL160_.jpg

Dés la couverture du livre, on est intrigué.

 La curiosité est en éveil et est exacerbée au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire de Caroline et son Père .

Une vie en marge de la société , une maison qui n'est même pas une cabane, cachée dans la forêt, mais c'est une forêt en bordure d 'une banlieue , où  différentes communautés se côtoient, celles des vrais marginaux parce qu'ils nont pas le choix , les prisonniers qui viennent travailler , les joggeurs qui parcourent les sentiers ...

On ne sait pas pourquoi nos deux héros se cachent, il y a un lien fort entre eux, une histoire qu'on ne connaît pas et qu'on imagine, hypothèses à partir de mots qui reviennent en leitmotiv : hélicoptère , on voit l'homme vétéran du Vietnam, il reçoit des chèques, une pension militaire ?  les faits se passent en 1997 donc une autre guerre, celle d'Irack ? C'est un puzzle mental qui fait qu'on ne lâche pas le livre.

Ces deux là ne sont pas ordinaires, fréquentant les bibliothèques , Caroline son encyclopédie sous le bras et Randy son cheval en plastique, son fétiche dans son sac à dos.

  

La vie aurait pu continuer un certain temps comme cela, choisie et heureuse mais cette harmonie vigilante sera rompue par une inadvertance de Caroline, un détail qui va faire basculer le destin et ce sera la fuite, la fuite en avant, cavale improbable , on pense à La Route de Mc Carty .Quelques éléments seront dévoilés à la toute fin du livre mais  l'imagination et le rêve prennent le pas sur la réalité et on ne sait plus où est la frontière, peu importe ,on est transporté par les mots et on laisse son esprit vagabonder derrière la force de vivre de Caroline.

 

    Si on avance hardiment dans la direction de ses rêves,on sera payé de succès inattendus en temps ordinaire .On franchira une borne invisible. Ne l'oubliez pas .N'oubliez pas que la pensée peut entraver. Oubliez l'oubli. La seule chose que nous cherchons avec un insatiable désir est de nous oublier nous -mêmes, de faire quelque chose sans savoir comment ou pourquoi.Les voies de la vie sont merveilleuses: la vie procède par abandon.

 

Un excellent roman !.

Merci beaucoup à  News Book http://newsbook.fr/ et aux Editions Rue Fromentin pour ce partenariat.

 

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 12:15

En promenant mon regard inconsciemment sur les étagères de la bibliothèque que je qualifierais de "recomposée",mes yeux se sont arrêtés sur ce livre de Yann Queffélec que je n'avais jamais lu.

C'est vrai que j'ai envie,  comme beaucoup ,de lire les plus récents romans, ceux qui font l'actualité ... mais c'est dommage car on oublie ceux que l'on a pas eu le loisir ou l'opportunité  de découvrir à l'époque.

Le roman débute par l'histoire de Nicole, 13 ans, amoureuse d'un soldat américain et qui lors de ce qu'elle croyait être la soirée d'adieu sera violée par ce soldat et ses deux comparses.

Ludovic naît de cet horrible cauchemar, rejeté par sa mère, haï par ses grands parents. Il passe les premières années de sa vie enfermé dans un grenier , caché à la vue des autres .

Puis après le  mariage de sa mère avec Micho, un  veuf plus âgé qu'elle, l'espoir  d'une vraie vie de famille est vite déçu.

 Nicole ne supportant pas  l'existence de cet enfant qui lui rappelle sa jeune vie saccagée, Ludo est envoyé dans une maison spécialisée .

Il s'en échappera et ira vivre caché dans un cargo échoué.

La grande majorité du livre est narré par Ludo avec des mots simples sans être simplistes, avec une intensité qui vous prend à la gorge, son regard sur ce qu'il vit est poignant et l'on sent rapidement que tout cela ne peut pas finir bien !

Le dénouement arrive comme une libération pour Ludo et Nicole , on tremble d'émotion longtemps après avoir fermé le livre.

 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 14:18

Comme la plume de Stephan Zweig est élégante et précise et nous entraine vers des sommets de ravissement ...

La description du changement du visage  et  de l'attitude du vieux professeur suivant  ses élans oratoires et ses tourments vue par les yeux du jeune étudiant tombé en adoration devant ce maitre est magnifique.

Jusqu'au dernier mot, je suis restée dans un état second !

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 12:24

Je n'avais lu de Mc Carty que La Route et j'ai mis cette oeuvre dans une sorte de sanctuaire inviolable n'ayant pas envie d'être déçue en lisant d'autres romans, et puis comme il faut bien franchir ses frontières ,je me suis lancée dans ce premier tome de La Trilogie des Confins,à ma grande satisfaction.

Le héros John Grady Cole, jeune garçon du Texas, quitte  sa famille et son pays natal qui ne correspond plus à ses aspirations de dresseur de chevaux et part à l'aventure avec son ami Lacey Rawlins au Mexique traversant à cheval le mythique Rio Grande.

Une odyssée  sans fard , un parcours initiatique sans concessions d'où John Grady reviendra couvert de cicatrices, celles du corps ayant connu la violence des prisons, celle du coeur avec son amour impossible pour Maria et celles de l'âme avec la mort du jeune Blennings et le meurtre qu'il a commis.

L'écriture est puissante,on est pris à la gorge par l'intensité de l'action .

Dans le soleil couchant le cavalier part seul sur son cheval vers d'autres horizons  ...

 

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